D'après certains auteurs, Sénéchas devrait son existence à une colonie de Sénonais (habitants de la ville de Sens) fuyant devant César, vainqueur de leur pays. L'étymologie de ce nom serait donc Senenum casa, la demeure des Sénonais.
Après le IVème siècle, les diocèses reprennent les contours des circonscriptions territoriales rurales édifiées par l'administration romaine.
On dénombre une cinquantaine de roches gravées, les gravures rupestres sont très nombreuses dans les Cévennes micaschisteuses, on les attribue généralement à cette même période. Tous ces sites se rencontrent à proximité de chemins antiques. A la conquête romaine en 121 avant notre ère, la région est placée dans la province de Narbonnaise. Plusieurs monnaies romaines ont été trouvées sur le plateau de Sénéchas.
Dès la fin du Néolithique, notre région, comme les Grands Causses ou les plaines du littoral, a vu les débuts de l'agriculture, puis l'épanouissement du pastoralisme. C'est de cette période que datent les mégalithes et les coffres sépulcraux disséminés sur les crêtes des serres cévenols. Une hache en pierre polie a été trouvée dans les fondations d'une maison.
Sur une hauteur en face de Sénéchas, se situe le tumulus de l'Elzière, vaste monument funéraire de la protohistoire réutilisé au Bas Moyen-âge. Un site énigmatique "Sauto-Cabro" (saut de chèvre) situé en bordure de la Cèze, entouré de plus de cinquante escaliers, comporte une allée couverte de soixante dix mètres de long. A peu près à la même altitude, proche du confluent, sur l'Homol, se trouve un second site similaire de dimensions plus réduites "Les Issarts".