Dès 419, date de la constitution du diocèse d'Uzès, un sanctuaire chrétien remplace le monument primitif, sur l'emplacement de l'actuelle église paroissiale. Au Xllème siècle, les moines qui défrichèrent les environs y construisirent une petite église romane de 4 m. sur 8 m., dont subsistent encore deux arceaux. Ce lieu de culte fut transformé au XVIe siècle en une église de 12 m. sur 4 m. qui a subsisté, plus ou moins restaurée, jusqu'en 1875.
Sénéchas, paroisse du doyenné de Génolhac, s'appelait au XIIIème siècle Chaneschas, au XVème siècle Chaneschez, le nom actuel paraît au XVIIème siècle.Sénéchas était un prieuré cure du titre de Notre Dame de l'Assomption, à la collation de l'évêque d'Uzès sur la présentation de la famille de Ribaute.
L'église avait une chapellenie à titre de bénéfice, sous l'invocation de Saint Gilles.
Ce lieu, villa de Chaneschas, ailleurs de Chanessas, fut un de ceux dont la possession fut confirmée à l'évêque d'Uzès en 1211, par diplôme du roi de France, Philippe Auguste. L'évêque en était donc suzerain.
En 1327, Raymond Pelet, seigneur d'Alais, fit hommage à Guillaume III de Mandagout, évêque d'Uzès, pour ce qu'il avait dans la paroisse de Sénéchas et en divers autres lieux.
Avant la Révolution, Sénéchas appartenait au diocèse d'Uzès. Sa succursale a été établie par décret du 7 prairial An XIII (6 juin 1805). Le vicariat, décrété le 7 novembre 1818, a été transféré ailleurs. La population est alors d'environ 390 catholiques.
En 1839, la partie sud-ouest du territoire de Sénéchas se détachait pour former une nouvelle commune : Le Chambon. Pendant des siècles, le Sénéchassois, comme tous les cévenols a vécu de l'agriculture sur les faisses (terrasses) en particulier de la culture du châtaignier, dit l'arbre à pain. En 1872, avec les exploitations minières, la population de Sénéchas, s'accroît considérablement.
La guerre de 1914-1918 et la fin de la période minière ont été très néfastes pour la commune mais ses habitants ont su rebondir.
L'alimentation de la commune en eau courante a été réalisée entre août 1964 et 1967, par une entreprise, les habitants et 3500 Scouts venant de toute l'Europe PHOTOS ARCHIVES
A la même époque, des jeunes de toutes nationalités, appartenant à l'association des "Compagnons bâtisseurs", ont participé à la réalisation du lotissement de l'Esfiel et construit le lotissement des Bastides.